Pendant longtemps, les chevaux ont été utilisés comme animaux de selle. Aujourd’hui, ces fidèles compagnons des hommes sont présents dans différents domaines. En conséquence à cette diversité des utilisations, on note aussi une grande variété des races prisées. Et pour chacune d’elles, il existe des soins spécifiques pour leur assurer une bonne croissance.
Le Frison
Encore surnommé la perle noire, le Frison est une race de chevaux de selle originaire des Pays-Bas. Il mesure généralement 1,55 à 1,65 m, mais peut atteindre les 1,75 m pour les grands spécimens. Il a une robe noire, mais il est possible de noter des marques blanches au niveau de la tête de certains chevaux de cette race.
Le Frison est un cheval gentil, docile, délicat et doté d’une grande capacité d’apprentissage. Il manque souvent de souffle et de force lors des exercices de marathon, mais reste très apprécié lors des épreuves d’attelage. Son élevage est assez restreint dans certains pays comme la France.
L’entretien du Frison consiste à démêler de temps en temps sa queue et sa grande crinière pour éviter les nœuds. Côté alimentation, il est recommandé de lui donner quotidiennement :
- des glucides ;
- des lipides ;
- des fibres;
- de l’eau ;
- des vitamines, etc.
Pour éviter que l’animal n’ait des problèmes d’ulcères gastriques et d’autres problèmes de santé, il ne doit pas avoir l’estomac vide.
Le Comtois
Le Comtois est une race de chevaux qui est originaire de la France. Il a été décimé lors de la guerre napoléonienne et son élevage a été relancé au début du XXe siècle. Elle est reconnue pour sa robe aux crins de couleur claire et fait souvent 1,50 à 1,65 m pour 650 à 800 kg.
Le Comtois a de bonnes aptitudes à la traction et aux épreuves d’attelage. Sur ce, il est parfois utilisé pour effectuer des travaux dans les champs. Il est aussi utilisé dans :
- les centres de réadaptation ;
- le tourisme ;
- les mariages.
Ce type de cheval peut s’adapter à tous types de climats et est capable de rester dehors tout une année. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’ils sont souvent robustes. Pour éviter que ces chevaux ne soient infestés de parasites, il est important de ne pas les laisser dans les zones marécageuses.
Il a beau être robuste, ce cheval n’en reste pas moins fragile comme tous les chevaux et a besoin de nombreux soins. L’utilisation des vermifuges pour chevaux est aussi présente chez les Comtois. Le choix se fait surtout en fonction des parasites. Des produits naturels existent si on veut éviter les médicaments de l’industrie.
Le Cob normand
Le Cob normand est une race de chevaux originaire de Basse-Normandie. Il a une taille moyenne comprise entre 1,58 et 1,71 m pour 550 à 900 kg. Il a une tête sensible à aspect moutonné avec des yeux vifs et un chanfrein droit ou busqué. Ses pieds sont ronds et larges avec des cornes très solides.
Encore appelé cheval à deux fins, le Cob normand est utilisé pour des travaux agricoles, de fermier et d’attelage. C’est une solution idéale pour les cavaliers âgés, nerveux et corpulents. Une infirme partie de ces chevaux est élevée à destination du marché de la viande.
Son alimentation est constituée de foin ou d’herbe et d’un apport de minéraux. En fonction de son utilisation, il est possible d’enrichir son alimentation avec un apport en vitamine. Quotidiennement, l’apport en eau doit-être d’environ 30 L. Le Cob normand est souvent assujetti à des maladies musculaires.
Le Breton
Cheval de trait originaire de Bretagne, le Breton est obtenu à partir de robustes petits chevaux locaux. Il est apprécié des paysans et des militaires pour sa polyvalence et sa grande capacité de traction. Pendant un temps, il a été utilisé dans les activités de boucherie avant de retrouver sa fonction d’attelage à partir des années 1980.
Musclée, cette race a une robe alezane et une taille moyenne d’environ 1,58 m pour 800 kg. Sa tête est courte et carrée et elle a un profil rectiligne. Le breton fait souvent l’objet de maladies génétiques. Il souffre entre autres de :
- épidermolyse bulleuse jonctionnelle létale ;
- myopathie à stockage de polysaccharides ;
- maladie des tremblements ou Shivering.
L’entretien du Breton n’est pas compliqué, mais nécessite du temps à cause de son gabarit imposant. Côté alimentation, il a souvent besoin de fourrages et d’un apport d’aliments concentrés pour compenser ses besoins caloriques.
Le Camargue
Considéré comme l’une des plus anciennes races du monde, le Camargue est originaire de la France. Il atteint sa maturité entre 5 et 7 ans d’âge avec a une longévité exceptionnelle d’environ 25 ans. Dans certains pays comme la France, il détient d’ailleurs le record d’espérance de vie.
Le Camargue a une tête carrée et présente un regard vif avec un chanfrein rectiligne avec des parties nasales souvent effacées. Ses membres sont longs et son pied est dur et résistant. Il est très calme au repos, mais a un grand potentiel de travail.
Autrefois, le Camargue servait aux gardiens pour surveiller les troupeaux de bovins. Il est aujourd’hui utilisé dans les jeux équestres, dans le tourisme et dans les travaux agricoles. Le Camargue est réputé pour sa forte adaptation quand il y a peu ou pas d’alimentation. Ils se nourrissent principalement de fourrages d’herbes et de suppléments de graminées.